Venez passer un moment avec nous, et rencontrer
nos artisans pour découvrir leur savoir-faire !
La pâte à tartiner à trois ingrédients (ou presque)
On a tout lu sur la pâte à tartiner industrielle. On ne fera donc pas ici une nouvelle fois le procès des pâte sur-grasses, sur-sucrées et sous-nutritives, mais on ne va pas se gêner pour explorer quelques alternatives. D’autant que même les enfants sont capables de participer et que cela donne l’occasion d’une activité sucrée en famille. Nous avons mis cette recette de pâte à tartiner maison dans notre atelier pour enfant Goûter de héros et nos jeunes stagiaires adorent !
Et au terme de nos pérégrinations, et notamment dans le cadre de notre défi familial – un an sans goûter industriel – nous sommes arrivés à la conclusion révolutionnaire que ce qui est bon dans la pâte à tartiner aux noisettes, ce sont… les noisettes.
On a la gloire modeste
En attendant les honneurs académiques qui vont sans nul doute venir couronner cette avancée scientifique majeure, nous avons donc isolé LA recette ultime de pâte à tartiner (sans huile de palme ni OGM ni viande de cheval), qui a réussi la performance de faire presque oublier les concurrents à bouchon blanc chez nos propres enfants – pourtant loin d’être irréprochables lorsqu’il est question de malbouffe.
Et comme à la Grange, on ne conçoit rien sans l’idée du partage, voici en détails la recette de pâte à tartiner maison, très inspirée (à tout seigneur) de la recette non officielle de Christophe Michalak (que son nom soit sucré sur sept générations).
Ingrédients
il vous faudra essentiellement 3 ingrédients :
- des noisettes (40% du total)
- du sucre (glace et en poudre
- du chocolat (au lait et amer)
Et naturellement du sel.
Pour deux gros pots (gabarit confiture)
- 300 g de noisettes entières
- 120 g de sucre non raffiné en poudre
- 150 g de sucre glace
- 150 g de chocolat (ici on le préfère au lait, mais avec un minimum de 40% de cacao)
- 3 g de sel fin
- 10 g de cacao amer en poudre
Et éventuellement
- 25 g de poudre de lait (pour l’onctuosité)
- 5 g d’huile de pépin de raisin (ou de tournesol) si vos noisettes ne libèrent pas suffisamment de matière grasse
Recette
Préambule : ne lésinez pas sur la qualité des noisettes. Au-delà du goût, c’est en effet de leur qualité que dépendra la texture finale du produit – et on le vérifie régulièrement dans nos cours de boulangerie et pain au levain maison ! En fonction des variétés et des saisons, nous sommes parfois amenés à ajouter une larme d’huile neutre en fin de préparation pour arriver au résultat souhaité. Drame : même chez notre commerçant bio chéri, il est souvent difficile de trouver des noisettes du Piémont AOP (de loin les meilleures). Si vous en croisez, sautez dessus !
Etape 1 : Torréfier les noisettes
Préchauffer le four à 180°C. Mettre les noisettes sur une plaque en métal et les laisser 15 minutes dans le four chaud en vérifiant et secouant régulièrement la plaque. Elles doivent être presque noires.
Pour enlever la peau, les mettre dès la sortie du four dans un torchon propre et les frotter énergiquement.
Etape 2 : Faire un caramel sec
Faire fondre le sucre roux en caramel dans une casserole à fond épais. Surtout ne pas remuer, et laisser le caramel prendre, quitte à le verser en plusieurs fois.
Hors du feu, ajouter le sel et, à l’aide d’une maryse, verser immédiatement ce caramel sur une feuille de papier sulfurisé en une couche la plus fine possible. Le caramel va durcir assez vite. Casser la feuille de caramel en petits morceaux.
Si tout se passe bien, votre pralin doit ressembler à ceci…
Etape 3 : Réaliser du pralin (miam)
Etape 4 : mixer une pâte de noisettes (re-miam)
Mettre les noisettes restantes dans le robot. Ajouter 150g de sucre glace. Mixer jusqu’à obtention d’une pâte lisse et onctueuse. Cela peut prendre du temps Si nécessaire, on peut ajouter 1 petit filet d’huile de pépin de raisin. On obtient une pâte de noisettes.
Etape 5 : Faire un gianduja lait-noisettes (aargh…)
Faire fondre dans une petite casserole les 150g de chocolat au lait puis les ajouter à la pâte de noisettes avec le sel. Mixer de nouveau. Voici votre gianduja.
Etape 6 : la pâte à tartiner
Etape 7 : Mise en pot
Cette recette vous a plu ?
Il n'y a pas encore d'avis. Soyez le premier à en écrire un.
Des secrets
bien gardés…
Inscrivez-vous à la newsletter
pour recevoir nos recettes
et ne rien rater de notre actualité !
Des secrets bien gardés…
Inscrivez-vous à la newsletter
pour recevoir nos recettes
et ne rien rater de notre actualité !
Nous nous sommes installés dans le Loir et Cher en 2014 avec déjà l’idée de créer ce lieu qui rassemblerait artisans et amateurs de fait maison. Parents de 6 filles, nous essayons de leur apporter le meilleur en privilégiant les produits locaux, les circuits courts, le bio et surtout le fait-maison… Nous partageons ici nos recettes coups de cœur mais aussi les petites nouvelles de La Grange.
Et que ça croustille ! Apprenez à maîtriser les secrets du pain au levain et découvrez sa saveur incomparable. Réveillez le boulanger qui sommeille en vous !
Tous en boîte ! Réalisez vos conserves maison et des pickles de saison. Vous vous remercierez l’hiver venu !
Et que ça mousse ! Devenez brasseur amateur et réalisez des bières dignes d’une abbaye sans endosser la robe de bure.
Chaque mois, retrouvez un chef de l’association Cuisine en Loir-et-Cher pour un atelier de cuisine autour des produits locaux et de saison. Réalisez un menu gastronomique et dressez-le comme un pro.
Alors, on vous attend au prochain atelier ?
Et que ça croustille ! Apprenez à maîtriser les secrets du pain au levain et découvrez sa saveur incomparable. Réveillez le boulanger qui sommeille en vous !
À la Grange, on aime les gâteaux d’antan, ceux qui font remonter nos plus gourmands souvenirs façon madeleine de Proust. Découvrez les tours de main pour réaliser les plus beaux desserts.
Parce qu’on n’est jamais trop jeunes pour bien manger, voici un atelier pour gastronomes en culotte courte. Un cours de 3 heures pour reprendre le pouvoir sur le goûter !